Anne-Sophie Vincent
Vice-présidente du FINA
Originaire de Dole, dans le bas Jura, Anne-Sophie est Ingénieure Agronome, spécialisée en Environnement. Au cours de ses études (ISARA Lyon) elle a passé une partie de son temps à l’étranger (Autriche, Québec, Etats-Unis-Wyoming) et ces voyages ont mis sur sa route des passionnés de nature qui l’ont sans cesse renforcée dans sa volonté, née très tôt, d’œuvrer en faveur de la préservation et de la restauration de la biodiversité. Parmi ces gens, on peut citer Jerry FREILICH, ancien directeur scientifique du Nature Conservancy au Wyoming puis Directeur scientifique du Parc National Olympic (Etat de Washington), Jeff DUDA, chercheur en écologie pour l’Etat américain, Christian COTE, précurseur de la culture de tomates biologiques sous serres au Québec et véritable amoureux de nature.
Après de courtes missions en Interim, Anne-Sophie intègre le Parc naturel régional du Haut-Jura comme chargée de mission Natura 2000 avec un contrat de 7 mois… 20 ans plus tard, elle y travaille toujours et a pris les fonctions de directrice-adjointe, en charge du Pôle Environnement-Gestion de l’Espace depuis 2014. Depuis la rentrée 2021, elle s’est reconvertie dans l’éducation en devenant professeur des écoles
Si la frustration de ne faire que des petits pas quand l’enjeu écologique et climatique exigerait de faire des bonds de géant lui donne parfois l’envie de quitter ce poste pour de nouveaux horizons, la motivation et la qualité des gens avec lesquels elle travaille, la qualité de vie et la beauté de ce territoire du Haut-Jura et un optimisme énergétiquement défendu ont jusque-là, toujours eu raison de ses doutes… Et puis, c’est grâce au Parc, qu’elle a mis les pieds au FINA, d’abord en tant que partenaire (le Parc a décidé de soutenir fortement le FINA dans ses trois premières années de vie). Au lendemain de la première édition, elle demande à intégrer l’équipe du FINA à titre personnel car le dynamisme, la motivation et les convictions des gens qui font le FINA sont une véritable force d’entraînement.
Au-delà, elle a un véritable goût pour l’art, persuadée que c’est par l’émotion que l’on convainc le mieux et que l’art est un véritable facteur d’évasion et de bien-être. Elle peint ainsi un peu à ses heures (trop peu nombreuses) perdues… « des choses qui ne ressemblent à rien » comme lui dit si gentiment sa fille…