Edition 2022 – Alfred Blaess
« Aube monochrome »
BIOGRAPHIE
ALFRED BLAESS
« Je reviens toujours vers cet univers qui se déploie au ras du sol, dans les herbes et qui grouille de vie » – Alfred Blaess
Alfred BLAESS, photographe amateur, vit en Alsace, près de Strasbourg depuis sa naissance. Il avait 12 ans, lors de ses premières explorations photographiques dans la nature…40 ans plus tard, la passion est toujours intacte.
Il passera par l’argentique avec Nikon, puis fera un « break » de quelques années pour se consacrer à la peinture et reprendra ensuite la photographie par le biais du numérique avec Canon. Ce choix lui permet aujourd’hui d’aborder la macrophotographie sous des angles très particuliers avec un objectif hors du commun : le mpe 65 mm. Un peu difficile à dompter mais une fois l’étape de l’apprentissage passée, cet objectif lui a donné accès à une autre dimension, un autre monde. Il lui a fallu adopter une technique très particulière : le focus-stacking. Toutes ses images sont issues d’un assemblage de plusieurs dizaines de photos.
Explorant de plus en plus souvent d’autres thèmes photographiques, il revient toujours vers cet univers qui se déploie au ras du sol, dans les herbes et qui grouille de vie.
EXPOSITION
« Aube monochrome »
copyright Alfred Blaess
Pour Alfred BLAESS, dire que la macro et le noir et blanc filent le parfait amour serait plutôt exagéré. Dans l’univers de l’infiniment petit, la couleur règne en maître.
Et pourtant après un certain nombre d’essais, il faut se rendre à l’évidence : cela fonctionne merveilleusement bien, à condition d’aller à l’essentiel. C’est avant tout un choix esthétique qu’il faut assumer pleinement. Une lumière intense si possible à contre-jour, de forts contrastes et un sujet qui se découpe sur un arrière-plan minimaliste, voire uniforme. Le noir et blanc donne alors une vision irréelle des choses.
Cela lui trottait dans la tête depuis un moment : faire du noir et blanc au mpe 65 mm et en focus-stacking !
L’aube était son univers. Les libellules, les hautes herbes et leurs hôtes, la rosée du matin ses sujets. Tout s’enchevêtrait et s’entremêlait pour former les tableaux monochromes de cette exposition.